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Secourisme et Prévention

8 novembre 2006

Les accidents domestiques

Accidents domestiques : les bonnes mesures 

Quelle joie indicible de voir son fils ou sa fille grandir ! C’est un réel bonheur pour tous les parents d’observer son enfant alors qu’il commence à se lever puis à marcher. Quel plaisir lorsque ses yeux s’illuminent devant chaque chose nouvelle, de constater qu’il est intelligent parce qu’il s’intéresse à tout. Pourtant, les premiers pas de votre enfant dans la vie peuvent aussi devenir source de nombreux soucis : la curiosité, la méconnaissance voire la négligence sont susceptibles d’engager un risque vital !

Mais votre enfant est-il le seul responsable ? Prévenir un accident domestique, c’est se demander si on fait tout ce qui est en son pouvoir pour protéger son enfant. Le texte qui suit ne peut nullement établir une liste exhaustive des précautions à prendre car chaque situation diffère d’une famille à l’autre, d’un lieu à un autre et varie avec l’âge de l’enfant. Toutefois, les conseils qui figurent ci-dessous peuvent vous concerner. Lisez-les, ils vous seront utiles. Si certains points paraissent inappropriés à votre situation, n’hésitez pas à demander conseil à votre médecin, aux pompiers ou à un centre antipoison.

Cherchez à mieux comprendre votre enfant !

Si nous, adultes, avons acquis la notion de danger, les enfants, quant à eux, n’ont malheureusement aucune idée des risques qu’ils encourent en ouvrant une bouteille qui ressemble à un soda, en voulant voir ce qu’il y a dans une casserole placée sur la gazinière ou en jouant avec une prise électrique. Les accidents domestiques qui surviennent entre un et sept ans ne font hélas que confirmer cette ignorance. Ils constituent la première cause de mortalité infantile. C’est pourquoi, vous, parents, devez prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter qu’un accident domestique ne se produise. Pour cela, la première chose à faire est de tenter de mieux cerner la personnalité de son enfant. Est-il particulièrement turbulent, agité ? Agit-il par provocation ? Est-il casse-cou ou simplement curieux ? La connaissance de son caractère et de ses réactions doivent vous inciter à rencontrer un psychologue ou à consulter votre pédiatre qui déterminera pourquoi il agit ainsi. Peut-être a-t-il simplement besoin de plus de présence, de plus d’affection ? Son sommeil est peut-être insuffisant, ses jeux d’éveil inadaptés à son âge ? Bref, de nombreuses interrogations qu’il vous faut résoudre car connaître les possibles réactions de votre progéniture représente une condition indispensable pour éviter un accident domestique.

Vérifier toutes les circonstances à haut risque

Ensuite, il faut vous demander si vous êtes vous-mêmes suffisamment organisés pour éviter les accidents. En répondant par oui ou par non à ce petit questionnaire, vous pourrez aisément juger de ce qu’il vous reste à faire !

1 - Le placard qui contient les produits de lessive, l’eau de Javel, etc. est-il fermé à clé ?

2 - Avez-vous un produit de lessive ou un produit toxique dans une bouteille qui n’est pas d’origine ?

3 - Les médicaments sont-ils tous rangés dans un même et unique endroit ?

4 - L’armoire à pharmacie est-elle ouvrable par un enfant ?

5 - A quelle hauteur se trouvent vos fenêtres ? Les barreaux du balcon sont-ils franchissables, un enfant peut-il passer entre deux barreaux?

6 - Vos fenêtres sont-elles équipées de garde-fous ?

7 - Fumez-vous ? Si oui, où placez-vous vos briquets ou vos allumettes ?

8 - Avez-vous un jardin ? Y faites-vous des barbecues ?

9 - Qu’avez-vous dans votre appartement ou dans votre maison comme sources de chaleur ? Sont-elles facilement accessibles ?

10 - Lorsque vous donnez un bain à votre enfant, mettez-vous votre téléphone sur répondeur ?

11 - Avez-vous une piscine ? Est-elle interdite à vos enfants lorsque vous êtes absents ?

Enseignez-lui la prévention

La prévention répond globalement à de nombreux gestes conditionnés. Il faut donc que vous les enseigniez à votre enfant car, pour lui, tout est de l’ordre du jeu.

Cet enseignement ne se fait pas en un jour, mais au fur et à mesure du développement psychique et physique de l’enfant ; les risques changent en effet au cours de la croissance.

Lorsqu’il doit traverser : Expliquez-lui longuement qu’il doit s’arrêter puis regarder à droite et à gauche avant de passer de l’autre côté de la rue. Faites-lui bien comprendre qu’il ne doit traverser qu’au passage clouté. Montrez l’exemple. C’est très important. Si vous ne faites pas vous-même ce que vous lui demandez de faire, l’enfant estime que la limite que vous lui fixez n’est pas réelle, qu’elle peut être transgressée !

Lorsqu’il y a une machine à proximité (roue qui tourne, courroie, etc.), expliquez-lui combien elle peut être dangereuse pour lui. Demandez-lui de s’en écarter mais ne le privez pas du spectacle.

Adaptez les mesures de prévention à votre entourage.

Avoir un enfant n’impose pas de rester chez soi, de le " surprotéger " en éloignant les risques extérieurs. Vous, parents, devez aussi être vigilants lorsque vous le confiez à une autre personne ou lorsque vous l’emmenez chez des amis. Expliquez-leur simplement que vous restez attentifs aux règles de sécurité. Vous pourrez ainsi leur demander de placer les apéritifs, et en particulier les cacahuètes, suffisamment haut pour que votre enfant ne soit pas tenté de jouer avec !

Que faire en cas de problème ?

Malgré toute la vigilance et toutes les précautions, il se peut que vous soyez confronté à un accident domestique. Dans tous les cas de figure, ne paniquez pas! La panique fait faire des gestes qui peuvent aggraver la situation : en cas de blessure par objet ou d’empoisonnement par liquide, écartez de l’enfant la cause du problème pour éviter le sur accident. Surveillez votre enfant pendant que vous téléphonez en urgence (au Smur, à l’hôpital, à votre médecin ou au Centre antipoison). Ces spécialistes vous donneront les premiers conseils, en attendant l’arrivée des secours.

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14 août 2006

SIDA: les virus

Le mot SIDA est composé des innitiales de

" Syndrome d'Immuno Déficience Acquise"

qui caractérise le mécanisme majeur de la maladie : la perte des défenses immunitaires contre les infections.

MIEUX CONNAÎTRE LES VIRUS DU SIDA

HISTOIRE D'UNE EPIDEMIE

L'expansion du SIDA a commencé avec la détection des premiers malades en 1981. Mais il est probable que les virus existaient chez l'homme depuis environ un siècle. Issu d'une région d'Afrique de l'Est le SIDA a envahi le monde en moins de dix ans.

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, 30 à 40 millions d'humains auront été infecté vingts ans après les premiers cas.

90% des malades vivent dans le tiers-monde. L'incidence de la maladie continue à croître rapidement dans les pays pauvres alors qu'elle tend à se stabiliser ailleurs.

  • Deux virus très semblables

Deux virus se partagent la responsabilité du SIDA. Le premier a été découvert en 1983 par les virologistes de l'Institut Pasteur. Il est connu comme virus de l'immuno déficience humaine ou VIH 1 (HIV en anglais).

Le second, très peut différent, a été isolé peu après et baptisé VIH 2 (HIV en anglais). Les virus du SIDA sont classés dans le groupe des rétro-virus qui ont un matériel génétique sous forme d'ARN et non ADN comme l'ensemble du monde vivant.

Pour se multiplier les rétro-virus possèdent une transcriptase-inverse, c'est à dire qu'ils sont capables grâce à une enzyme de traduire leur ARN en ADN qu'ils introduisent dans l'ADN  des céllules parasitées.

Les virus VIH ont la forme de petites sphères de 1/10 000 mm de diamètre. Ils sont composés d'une enveloppe de proteïnes et de lipides qui recouvre une coque proteïque. Celle ci contient l'ARN et les transcriptase inverse.

Les virus du SIDA, vu ici en très gros plan, saccrochent à la surface des cellules humaines pour y injecter leur matériel génétique.

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  • Comment agissent les VIH

Comme tous les virus, les VIH nepeuvent se reproduire sans l'aide d'une "cellule-hôte" qu'ils détruisent.

Les virus du SIDA utilisent pour cela des globules blancs les lymphocytes T4 (ou CD4) qui coordonnent l'immunité chez l'homme. Ils paralysent ainsi le système immunitaire avant qu'il ne puisse organiser sa propre défense.

Tant que le nombre de T4 reste suffisant, les défenses immunitaires persistent. Elles disparaissent quand leur nombre devient trop faible.

  • Comment se transmettent les VIH ?

Les VIH, très fragiles sont rapidement détruits à l'air libre ou par la chaleur. Il ne peuvent se transmettre que par le sang et les sécrétions sexuelles.

La transmission par le sang

Les années 1980-1985 ont été marquèes par les contaminations lors d'injections de produits sanguins ou de transfusion. Depuis 1987, les tests de dépistage et le chauffage du sang ont évité tout nouveau cas de ce type en France. Il n'en est pas ainsi dans tous les pays.

Le partage de seringues par des toxicomanes reste "la seule voie de contamination sanguine en Europe".

La transmission par voie sexuelle

Le virus présent dans les sécrétions vaginales et le sperme pénètre dans l'organisme par les muqueuses buccales ou génitales, surtout si elles présentent une égratignure. Les actes sexuels qui fragilisent les muqueuses facilitent la transmission. En ce sens, les rapports anaux sont les plus contaminants. Les pratiques bucco-génitales font courrir un risque minime. La masturbation réci-proque et le baiser profond ne présentent aucun danger.

La transmission de la mère à l'enfant

Lorsque la mère est porteuse du VIH, il existe un risque certain de transmission à l'enfant. Celle ci peut se produire à la fin de la grossesse, au moment de l'accouchement ou par l'allaitement.

Le risque de contamination est passé de 50% à environ 10% en quelques années grâce aux traitements préventifs.

Les transmissions accidentelles

Le risque de transmission par un objet contaminé est faible. Il existe poutant, en particulier chez les médecins et les infirmières, par simple piqûre ou plaie avec un instrument contaminé par le VIH.

Les brosses à dents, coupe ongles, ciseaux, rasoirs des personnes contaminées comportent un danger minime mais qui impose la prudence.

Il en va de même en ce qui concerne les aiguilles utilisées pour les tatouages ou pour percer les oreilles ainsi que certains instruments dentaires.

LA PREVENTION INDIVIDUELLE

La prévention individuelle contre le SIDA découle de son mode de transmission.

Le non partage de seringues doit être une règle d'or chez tous les toxicomanes. Il a été facilité par l'évolution de la loi et la distribution des stéri-box.

La sexualité entre partenaires occasionnels doit être protégée par l'usage de préservatif. La multiplication des partenaire multiplie les dangers.

En cas de comportement à risque, le dépistage régulier permet d'adopter une attitude qui protège l'entourage et les personnes aimées

QUELQUES IDEES FAUSSES SUR LE SIDA

Sueur, larmes, salive, urine et selles n'ont jamais contaminé personne. Verres et couverts, goulots de bouteille, poignées de porte, linge, téléphone, ou siège des toilette sont de même totalement inoffensifs.

Les annimaux domestiques ne transmettent jamais le SIDA, pas plus que les piqûre de moustiques.

21 juillet 2006

Tentante et dangereuse... la vitesse

La vitesse, ce n’est pas seulement rouler très vite.

C’est aussi rouler trop vite quand les circonstances imposeraient de ralentir.

Excessive ou inadaptée, la vitesse intervient dans un accident mortel sur deux.

Les raisons de lever le pied

Partout dans le monde, le lien entre vitesse et accidents a été démontré : quand les vitesses moyennes pratiquées baissent d’un seul Km/h, le nombre des tués diminue de 4 %.

En France, le simple respect des limitations permettrait de sauver 3 000 vies par an.

En cas de collision, la vitesse potentialise la violence du choc, accroissant la gravité de l’accident.

On ne gagne pas réellement du temps en roulant à vive allure : seulement six minutes sur 100 kilomètres en roulant à 150 Km/h au lieu de 130 Km/h.

La consommation en carburant est plus élevée. Résultat : des arrêts plus fréquents à la station-service, une perte de temps, une augmentation des dépenses et de la pollution.

Les limitations de vitesse

Les limitations de vitesse sont de :

  • 50 Km/h en ville,

  • 90 Km/h sur route,

  • 110 Km/h sur autoroute urbaine et route à chaussées séparées,

  • 130 Km/h sur autoroute.

Par temps de pluie, elles sont réduites à :

  • 80 Km/h sur route,

  • 100 Km/h sur voie rapide,

  • 110 Km/h sur autoroute.

Lorsque la visibilité est inférieure à 50 m, la vitesse est limitée à 50 Km/h sur l’ensemble des réseaux.

Le saviez-vous ?

L’ABS ne réduit pas la distance de freinage.

Il évite le blocage des roues et la perte de contrôle du véhicule.

Un piéton heurté à 40 Km/h a 30 % de risque d’être tué.

A 58 Km/h, ce risque s’élève à 85 %.

En cas de choc frontal à 35 Km/h, le risque mortel, pour un passager ceinturé, est infime.

En revanche, à 80 Km/h, la mort est presque inéluctable.

Ce qui se passe quand on roule trop vite

Côté conducteur...

On a une vision en “tunnel” (angle de 100° à 40 Km/h réduit à 30° à 130 Km/h).

Les difficultés de conduite sont accrues : le conducteur doit assimiler un grand nombre d’informations et assumer plusieurs tâches en un temps réduit.

La tension nerveuse induite augmente la fatigue et la vigilance diminue.

Côté véhicule...

La distance d’arrêt augmente avec le carré de la vitesse. Deux raisons à cela : La distance parcourue pendant le délai incompressible de réaction du conducteur (environ une seconde) s’accroît. Avant même de freiner, on parcourt ainsi 14 m à 50 Km/h, 25 m à 90 Km/h et 36 m à 130 Km/h. Il faut y ajouter la distance de freinage, d’autant plus longue que la vitesse est élevée et que le véhicule est lourd. Les deux éléments s’additionnent, quelles que soient les performances du conducteur et de sa voiture.En virage, la vitesse accentue fortement les risques de dérapage (à cause de la force centrifuge).

Les distances d'arrêt en fonction de la vitesse

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Quelques conseils

La vitesse est contagieuse : méfiez vous de l’effet d’entraînement que constitue, sur la route, une file de véhicules qui roulent vite.

Prévoyez l’imprévisible : pour vous laisser le temps de réagir en cas d’incident, veillez à maintenir en permanence une distance de sécurité suffisante avec le véhicule qui vous précède. Environ 50 mètres sur route et 90 mètres sur autoroute (l’équivalent de deux bandes d’arrêt d’urgence). Le Code de la route vous impose de respecter une inter distance au moins égale à 2 secondes.

Pour rester maître de votre véhicule, adaptez votre vitesse aux circonstances : trafic, chantier, conditions climatiques, chargement de votre voiture, état de vos pneus, etc.

Même si vous pensez maîtriser parfaitement votre véhicule, vous ne pouvez pas être aussi sûr des autres. La route est un espace partagé.

Chaque année, plusieurs milliers de personnes meurent.

Environ 100 000 sont blessées ou handicapées à vie, à la suite d’un accident de la circulation.

90 % de ces accidents ont pour origine une erreur humaine et pourraient être évités.

20 juillet 2006

Canicule santé en danger

Préservez votre santé et aidez les personnes fragiles qui vous entourent.

Que risque ton quand il fait très chaud ?

L'exposition à des fortes chaleurs constitue une agression pour l'organisme. On risque une déshydratation, l'aggravation d'une maladie chronique ou un  coup de chaleur.

Certains symptômes doivent vous alerter :

  • Des crampes musculaires au niveau des bras, des jambes, du ventre...

  • Plus grave, un épuisement peut se traduire par des étourdissements, une faiblesse, une insomnie inhabituelle.

Il faut cesser toute activité pendant plusieurs heures, se rafraîchir et se reposer dans un endroit frais, boire de l'eau des jus de fruits...

Consultez un médecin si ces symptômes s'aggravent ou durent.

Un risque grave : le coup de chaleur

Il peut survenir lorsque le corps n'arrive plus à contrôler sa température, qui augmente alors rapidement.

Il se repère par :

  • une aggressivité inhabituelle,

  • une peau chaude, rouge et sèche,

  • des maux de tête, des nausées, des somnolences et une soif intense,

  • une confusion, des convulsions et une perte de connaissance.

Les sportifs, les travailleurs manuels exposés à la chaleur, les nourrissons, les personnes agées, les personnes atteintes d'un handicap ou d'une maladie chronique sont particulièrement sensibles aux coups de chaleur.

ATTENTION ! Une personne victime d'un coup de chaleur est en danger de mort.

Appelez immédiatement les secours en composant le 15.

En attendant, transportez la personne dans un endroit frais, faites-la boire, enlevez ses vêtements aspergez-la d'eau fraîche ou couvrez la de linges humide et faites des courants d'air.

Comment affronter la canicule ?

Protégez vous de la chaleur.

  • Évitez les sorties, et plus encore les activités physiques (sports, jardinage, bricolage...) aux heures les plus chaudes.

  • Si vous devez sortir, restez à l'ombre. Portez un chapeau, des vêtements légers (coton) et amples, de couleur claire. Emportez avec vous une bouteille d'eau.

  • Fermez les volets et les rideaux des façades exposées au soleil.

  • Maintenez les fenêtres fermées tant que la température extérieure est supérieure à la température intérieure. Ouvrez les la nuit, en provoquant des courants d'air.

Rafraîchissez-vous.

  • Restez à l'intérieur de votre domicile dans les pièces les plus fraîches.
  • Si vous ne disposez pas d'une pièce fraîche chez vous, rendez vous et restez au moins deux heures dans un endroits climatisés (supermarchés, cinémas, musées...) à proximité de votre domicile.
  • Prenez régulièrement dans la journée des douches ou des bains et / ou humidifiez vous le corps plusieurs fois par jour à l'aide d'un brumisateur ou d'un gant de toilette. Vous pouvez également humidifier vos vêtements.

Buvez et continuez à manger.

  • Buvez le plus possible, même sans soif : eau, jus de fruit...
  • Mangez comme d'habitude, mais en fractionnant les repas (fruits, légumes, pain, soupe...).
  • Ne consommez pas d'alcool.

Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien.

  • Si vous prenez ou si vous voulez prendre des médicaments, même s'ils sont en vente sans ordonnance.
  • Si vous ressentez des symptômes inhabituels.

N'hésitez pas à aider et à vous faire aider.

  • Demandez de l'aide à un parent ou à un voisin si la chaleur vous met mal à l'aise.
  • Informez vous de l'état de santé des personnes isolées, fragiles ou dépendantes de votre entourage et aidez les à manger et à boire.
  • Inscrivez vous au registre des personnes agées et des personnes handicapées de votre mairie, afin de bénéficier d'une intervention des services sanitaire et sociaux, en cas de déclenchement d'un plan alerte.

Il y a toujours autour de nous une personne agée isolée qui peut être dans une situation d'inconfort, voire en danger à cause de la chaleur :

RELAYEZ CE MESSAGE AUTOUR DE VOUS !

Pour plus d'information :

Contactez le numéro national d'information "Canicule Info Service" du ministère de la Santé et de Solidarités :

0821 22 23 00 (0,12 euro/minute)

Ou par internet : http://www.sante.gouv.fr/canicule/

Contactez votre mairie pour connaître les aides disponibles.

Consultez régulièrement la météo et la carte de vigilence de Météo France, par téléphone : 32 50 (0,34 euro/minute)

ou par internet : www.meteo.fr

19 juillet 2006

Prévention ceinture à l'arrière.

Aussi efficace qu'à l'avant

Mettez votre ceinture à l'arière

6 conseils pour bien s'attacher en voiture.

1- La sangle haute doit passer sur l'épaule, pas trop près du cou.

2- La sangle basse doit passer sur le haut des cuisses et appuyer sur le bassin.

3- Il est fondamental que la ceinture reste plaquée au corps pour qu'il reste solidaire du siège en cas de choc.

4- Les dispositifs visant à détendre la ceinture (par exemple : pince, clip...) diminuent très fortement sont efficacité.

5- Pour les femmes enceintes, le brin transversal de la ceinture doit passer au-dessus du ventre et le brin horizontal en dessous, sur le haut des cuisses.

6- Quelque soit la longueur du trajet, les enfants doivent être systématiquement attachés des dispositifs adaptés à leur morphologie :

  • Jusqu'à 10 ou 13 kg (environ 15 à 16 mois), l'enfant doit être installé dans un lit nacelle, ou assis dans un siège dos à la route. Le siège peut éventuellement être placé à l'avant, à condition expresse d'avoir désactivé l'airbag passager lorsqu'il existe.

  • De 9 à 18 kg (environ de 9 mois à 4 ans), l'enfant sera assis face à la route et attaché dans un siège baquet fixé à la banquette à l'aide de la ceinture.

  • De 15 à 36 kg (environ 4 à 10 ans), l'enfant sera installé sur un réhausseur, de façon à être retenu sans danger avec la ceinture trois points du véhicule.

Sur les autoroutes,

32% des passagers ne s'attachent toujours

pas à l'arrière !

  • En voiture, les risques sont les mêmes à l'arrière qu'à l'avant.

  • Les risques d'accidents existent dès le premier kilomètre.

  • A l'arrière, les adultes courent les mêmes dangers que les enfants.

  • Le non-port de la ceinture de sécurité, à l'avant comme à l'arrière, multiplie par 5 le risque d'être tué.

  • En 2003, sur les autoroutes concédées, 61% des passagers arrière tués n'avaient pas attaché leur ceinture.

Que dit la loi?

Le port de la ceinture (ou d’un dispositif de retenue adapté s’il s’agit d’un enfant) est obligatoire à l’avant comme à l’arrière. Les passagers avant ou arrière non attachés s’exposent à une amende de 135 euros, le conducteur étant seul redevable de cette amende lorsque les passagers qu’il transporte ont moins de 13 ans. Enfin, le conducteur sans ceinture encourt un retrait de 3 points de son permis en plus de l’amende de 135 euros.

Un conducteur qui, pour des raissons médicales, ne pourrait pas supporter la ceinture, doit, pour en être dispensé, obtenir l'accord de la commission médicale départementale du permis de conduire (en préfecture) qui est seule compétente.

50% de tués en moins

sur les autoroutes concédées pour les huit premiers mois

de l'année 2004...

Ensemble, continuons à rendre la route plus sûre !

Attachez vous, à l'arrière

comme à l'avant.

Les Sociètés d'Autoroutes et La Prévention Routière

Ainsi que le webmaster du blog 

Secourisme et Prévention

vous souhaitent bonne route

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4 juillet 2006

Formation aux Premiers Secours (partie 1)

LA PROTECTION

Situation

La victime est exposée à un danger.

Résultats attendus

Cette référence technique contient les connaissances nécessaires pour :

  • supprimer ou écarter un danger pour assurer sa protection, celle de la victime ou des autres personnes.

  • réaliser un dégagement d'urgence d'une victime exposée à un danger que le sauveteur ne peut supprimer.

  • identifier les signaux d'alerte aux populations et indiquer les mesures de protection à prendre pour soi-même et son entourage.

Développement

Définition

Une victime, le sauveteur, toute autre personne menacés par un danger doivent en être protégé. Si la protection n'est pas réalisable, la victime doit être dégagées d'urgence.

Il existe trois niveaux :

  • le danger initial ayant provoqué l'accident peut persister;
  • la situation peut s'aggraver;
  • l'accident peut lui même être générateur de danger.

Conduite à tenir

1- reconnaître les dangers

  • Effectuer une approche prudente de la zone de l'accident.

  • En restant à distance de la victime, regarder tout autour d'elle :

- évaluer la présence de dangers qui peuvent menacer le sauveteur et la victime,

- repérer les personnes qui pourraient être exposées aux dangers identifiés.

  • Se renseigner éventuellement auprès de témoins.

2- Protéger

  • Quand cela est possible, supprimer immédiatement et de façon permanente les dangers environnants pour protéger l'action du sauveteur pour protéger l'action du sauveteur, la victime et les autres personnes, notamment du sur accident.

  • Délimiter clairement, largement et visiblement la zone de danger et empêcher toute intrusion dans cette zone.

Pour réaliser la protection, utiliser tous les moyens matériels dont on peut disposer et s'assurer si besoin du concours de toute personne apte qui pourrait apporter une aide dans la mise en oeuvre de cette protection.

3- Dégager d'urgence la victime de la zone de danger en toute sécurité

Devant l'impossibilité de supprimer le danger et si la victime est incapable de se soustraire elle même.

  • Dégager la victime le plus rapidement possible.

La priorité du sauveteur est de se protéger.

La victime doit être visible, facile à atteindre, et aucune entrave ne doit l'immobiliser ou gêner son dégagement.

Il est essentiel que le sauveteur anticipe ce qu'il va faire et qu'il privilégie le chemin le plus sûr et le plus rapide à l'aller comme au retour.

La victime doit être dégagée vers un endroit suffisamment éloigné du danger et de ses conséquences.

Le sauveteur doit, pour ce dégagement, respecter les principes suivants :

-  choisir la technique de dégagement en tenant compte de sa force physique,

saisir solidement la victime par exemple par les poignets ou les chevilles et la tirer sur le sol, quelle que soit sa position, jusqu'à ce qu'elle soit en lieu sûr.(voir images ci-dessous)

poignet  cheville

Se faire aider éventuellement par une autre personne.

La rapidité de mise en oeuvre du dégagement reste prioritaire.

Le dégagement d'urgence est une manoeuvre exceptionnelle qui ne doit être utilisée que pour soustraire une victime à un danger vital, réel, immédiat et non comtrôlable. Elle peut être dangereuse pour une victime atteinte d'un traumatisme.

4- Devant l'impossibilité de supprimer le danger ou de dégager la victime

  • alerter ou faire alerter les secours spécialisés

  • assurer une surveillance permanente de la zone de danger ou les risques non contrôlés persistent et empêcher toute personne de pénétrer dans cette zone jusqu'à l'arrivée des secours spécialisés.

Dans cette situation, le sauveteur doit en priorité assurer sa sécurité et celle des témoins en attendant l'arrivée des secours.

Cas particuliers

1- Protection d'un accident de la route

Si l'on est en voiture

  • Allumer ses feux de détresse dès que l'on est en vu d'un accident et ralentir,

  • garer son véhicule, si possible après le lieu de l'accident, sur une bande d'arrêt d'urgence si elle existe

  • veiller à faire descendre immédiatement tous les occupants de son véhicule et les mettre en sécurité sur le bas-côté, derrière les glissières de sécurité, si elle existent.

Dans tous les cas

  • Baliser de part et d'autre de l'accident à 150 ou 200 mètres, pour éviter tout sur accident (triangle de pré-signalisation, lampe électrique, linge blanc, feux de détresse du véhicule), avec l'aide de témoins éventuels.

(voir image ci-dessous)

  • interdire toute approche si un danger persiste (transport de matière dangereuse),
  • ne pas fumer et ne pas laisser fumer, en présence d'un feu naissant dans un compartiment moteur, utiliser un extincteur,
  • couper le contact des voitures accidentées, si possible.

Balisage d'un accident de la circulation de nuit

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2- Protection dans d'autres situations

Pour pénétrer

dans un local enfumé, non ventilé : la durée de la manoeuvre ne doit pas excéder 30 secondes;

en cas d'incendie : se protéger au maximum avec ses vêtements, se couvrir le visage, les mains.

S'il y a risque d'explosion par fuite de gaz : ne pas provoquer d'étincelles (intérrupteurs, sonnerie, lampe de poche)

En cas de danger électrique : couper le courant avant de toucher la victime.

3- Protection des populations en cas d'alerte

La sirène

La sirène diffuse un signal prolongé, modulé (montant et descendant). Il est émis trois fois une minute, séparé par intervalle de cinq secondes.

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Ce signal a été volontairement prolongé trois fois une minute pour qu'il ne soit pas confondu avec les signaux d'appel, en particulier des sapeurs-pompiers, beaucoup plus brefs annonce un danger imminent (nuage toxique, tornade, etc.).

Il faut immédiatement :

  • se mettre à l'abri en s'enfermant dans un local, fermer portes et fenêtre,

  • écouter la radio (France Inter 162 khz ou 1852 m en grandes ondes) sur un poste alimenté par des piles en ayant soin d'avoir des piles de réserve,

  • ne pas aller chercher ses enfants à l'école,

  • ne pas fumer, éviter toute flamme ou étincelle, fermer le gaz (de ville, butane ou propane),

  • ne pas téléphoner pour ne pas encombrer le réseau qui doit rester libre pour les secours.

S'assurer que l'entourage a reçu et exécute ces consignes (des consignes complémentaires peuvent être données par haut parleur).

Lorsque le danger est écarté, la sirène diffuse un signal sonore continu de 30 seconde.

30 secondes

Alerte particulières

Lorsqu'il existe des risques particuliers (chimique, radioactif,etc.), des systèmes d'alerte adaptés existent pour prévenir les populations concernées. La diffusion préventive des consignes à suivre en cas d'alerte est réalisée directement auprès de cette population.

Attention !

Les conseils ci-dessus ne remplacent pas une formation au secourisme dispensée par un organisme agréé ou une association habilitée (pompier, Croix Rouge, Protection Civile, ADN...).
Seule une telle formation vous permettra de pratiquer le secourisme avec un maximum d'efficacité et de sécurité.

6 mai 2006

Prévention routière

Sans coms la vidéo parle d'elle même.



29 avril 2006

Chute chez les personnes agées

A chaque âge ses problèmes et les moyens de les prévenir.

Chaque année, environ une personne de plus de 65 ans sur trois est victime d'une chute.

Avec l'âge, on devient moins souple, les os se fragilisent et les conséquences des chutes s'aggravent. Mieux vaut donc être vigilant.

Les chutes sont souvent occasionnées par un mauvais aménagement du domicile. Elles peuvent également être liées, à l'état de santé de la personne, à son alimentation, à la prise de médicaments, à l'inactivité.

Cette page vous donnera quelques conseils simples en matière d'aménagement de votre logement ainsi que les quelques réflexes qu'il suffit de garder à l'esprit pour s'éviter des ennuis.

1 Aménager son logement

Comment réduire les risques de chutes ?

Chez soi, les risques sont nombreux : obstacles constitués par de petits objets habituels, sols ou tapis glissants, perte d'équilibre lorsqu'on monte sur une chaise pour attraper quelque chose, problème d'éclairage, etc. Autant de dangers auxquels des mesures simples et efficaces permettent de remédier. Certaines sont faciles à réaliser, d'autres demandent en revanche plus d'investissement.

Il ne s'agit pas de tout transformer du jour au lendemain mais d'y penser lors d'éventuels travaux. Et dans tous les cas, de rester attentif.

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Pour réaliser vos travaux, n’oubliez pas que vous pouvez bénéficier d’aides. Renseignez vous auprès du service social de votre mairie ou de votre centre communal d’action sociale.


Les réponses à vos questions

Je sais qu’il est préférable de ne rien laisser traîner sur le sol, mais je suis habitué à mon désordre. Est-il vraiment nécessaire de tout ranger ?

Les obstacles au sol peuvent être nombreux à l'intérieur de la maison. Fils électriques, plantes vertes, petits meubles, jouets pour animaux domestiques... sont autant d'objets que l'on est habitué à éviter. Cependant le risque de trébucher existe toujours. Il suffit d'une seconde d'inattention, de la moindre précipitation pour répondre au téléphone ou à sa porte pour les oublier et tomber. Mieux vaut donc ranger tout ce qui est susceptible de provoquer le déséquilibre. Pour cela, un moyen simple : parcourir tous les lieux de passage de la maison ou appartement et les dégager.

L'astuce de Louise :

"Pour éviter de me prendre les pieds dans les fils électriques du téléviseur, des lampadaires ou du téléphone, je les fixe au mur ou utilise des range fils."


J’ai du parquet dans mon appartement.

Comment faire pour éviter de glisser ?

Les parquets, qu'ils soient vitrifiés ou cirés, sont souvent à l'origine de chutes. Il en va de même pour les carrelages et les linos. Si vous devez choisir un nouveau revêtement, préférez donc la moquette, qui présente de moindres risques et qui en cas de chute, amortit le choc. Toutefois, si vous ne pouvez pas ou ne voulez pas changer de revêtements, il est possible de recouvrir ceux ci à l'aide de tapis munis d'antidérapants. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre quincaillerie ou de grandes surfaces spécialisées dans l'aménagement de la maison. Si vous possédez des tapis, veillez bien à ce que les coins ne se relèvent pas et n'oubliez pas de les fixer au sol.

L'astuce de Renée

"Pour éviter de glisser dans ma salle de bain, j'ai posé des pastilles autocollantes au fond de ma douche. Je les ai choisies en forme de fleurs, ainsi, ma salle de bain est plus sûre mais aussi plus gaie."


Pour laver mes vitres, je suis obligée de monter sur quelque chose. Impossible de faire autrement.

Quelles précautions dois-je prendre ?

Il arrive souvent que l'on soit obligé de grimper pour atteindre le dessus d'une armoire, d'une étagère ou pour laver ses vitres. Assurez vous bien au préalable de la stabilité du tabouret ou de l'escabeau sur lequel vous montez. Evitez par exemple les sièges pivotants. Et sachez qu'il est préférable d'utiliser des escabeaux d'une hauteur limitée à deux ou trois marches avec un appui pour les mains. Dans tous les cas, attendez la présence d'une autre personne à vos côtés. Appelez un proche, ou profitez de la venue d'une amie pour effectuer ce type de tâche.

L'astuce de Paule

"Afin d'avoir à accéder le moins possible à des choses en hauteur, j'ai réorganisé mes placards et rangé tous les objets que j'utilise fréquemment à portée de main."


Bien éclairer mon habitation, oui. Mais comment faire pour ne pas trop augmenter ma facture d’électricité ?

Pour éviter les risques de chute, mieux vaut savoir ou l'on met les pieds ! Il est donc important d'avoir un logement bien éclairé et d'éviter les zones d'ombre. Pour cela, utilisez de nombreux éclairage indirects plutôt qu'une source d'éclairage unique. Quand à la puissance des ampoules électriques, sachez qu'elle n'a qu'une influence minime sur la facture d'électricité. Préfèrez donc les ampoules de 75 ou 100 Watts. Par ailleurs, sachez qu'il existe désormais des ampoules spécialement conçues pour consommer moins d'énergie : les ampoules "basse consomation".

L'astuce de Jean Pierre

"Afin d'éviter tout risque lorsque j'entre dans une pièce qui ne possède pas de plafonnier, j'ai placé une lampe près de chaque porte en veillant à ce que l'interrupteur soit facile à atteindre."

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29 avril 2006

Accidents de la vie courante chez l'enfant.

Prenons les devants

Si certains petits accidents font partie de la vie de l'enfant et de son apprentissage du risque,

d'autre, plus graves, peuvent et doivent absolument être évités.

C'est possible, comment ?

Par une meilleure réglementation dans tous les domaines : sécurité routière, sécurité des produits, aménagement du logement et des lieux de vie, etc. Par des gestes ou des mesures pratiques simple, que les adultes doivent connaître et que les enfants peuvent apprendre.

L'accident sera plus facilement évité si vous avez une bonne connaissance du développement de votre enfant et si vous lui expliquez, de façon claire et adaptée à son âge, les risques qu'il court et la manière de les surmonter. Pour le tout petit, il s'agit bien sûr, de surveiller étroitement, puis peu à peu, de l'aider à faire des progrès, de l'accompagner dans sa découverte du monde...

Vous trouverez dans les tranches d'âge qui suivent des points de repère pour mieux comprendre les risques spécifiques qu'entraîne chaque étape du développement de votre enfant et des conseils pratiques de prévention. Chaque enfant grandit et progresse à son rythme. Il n'y a donc pas d'âge précis pour le laisser faire ceci ou cela : ce qui importe, c'est de tenir compte de l'évolution des connaissances et des capacités de chaque enfant.

Le but est de vous encourager à penser que c'est avec l'enfant que vous pourrez éloigner le risque, le maîtriser, apprendre et vivre la sécurité. Votre capacité d'écoute et votre vigilance constituent la meilleure des préventions.


0 à 3 mois

Il vient de naître. Bientôt ses premiers sourires, ses premiers " areuh ".

Nous sommes entièrement responsables de sa sécurité.

Comment coucher votre enfant ?

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Méfiez vous des literies trop grandes et choisissez un matelas ferme aux dimensions exactes du berceau. Couchez votre enfant sur le dos et non sur le ventre. Dans la chambre, la température idéale est de 19°C.Utilisez une turbulette (giguoteuse). Ne bordez jamais le nourrisson car il s'enfonce en dormant et risquerait de sétouffer. N'utilisez jamais d'oreiller. La couette ne convient pas au dessous de 36 mois.

Si vous choisissez un lit à barreaux ou comportant des espaces horizontaux (à la tête, au pied du berceau ou au niveau du sommier), vérifiez que l'écartement est suffisamment étroit pour empêcher que votre enfant ne se coince la tête (norme européenne : l'espace entre les barreaux doit être compris entre 45 et 65 mm).

Aucun animal ne doit rester dans la chambre ou dort le nourrisson : il pourrait se coucher dans le berceau près de son visage et l'étouffer. Pour les mêmes raisons, enlevez toute grosse peluche du lit. Evitez tout collier, chaîne ou cordelette avec sucette qui risquent d'étrangler l'enfant pendant son sommeil. Il ne doit jamais pouvoir atteindre un mobile au dessus de son berceau.

Posez le transat, le couffin ou le pèse bébé à terre, jamais sur un meuble : à force de mouvements, votre enfant (ou un autre enfant) pourrait le faire glisser jusqu'au bord... et ce serait la chute.

Tenez toujours le couffin avec les deux mains pour éviter qu'une poignée ne vous échappe.

La voiture

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Si vous entreprenez un voyage, prévoyer un biberon d'eau et proposez régulièrement à boire à l'enfant. Les pare soleil latéraux peuvent être utiles pendant un long voyage. S'ils sont munis de ventouses, vérifiez qu'elles sont solidement fixées pour éviter tout risque d'absorption par l'enfant.

Ne laissez jamais un enfant seul dans une voiture. S'il fait chaud, très vite, il peut souffrir d'hypertermie et de déshydratation. Les conséquences en sont graves, parfois mortelles.

Ne tenez jamais votre enfant sur vos genoux car, en cas de freinage brusque et surtout en cas de choc, il serait propulsé avec une telle violence qu'il vous serait impossible de le retenir. Pour protéger votre enfant des chocs, utilisez un siège coque "dos à la route", que l'on place à l'avant ou à l'arrière de la voiture. Il s'installe aisément à l'aide de la ceinture de sécurité. On peut aussi utiliser une nacelle placée transversalement sur la banquette arrière, à condition que votre enfant soit correctement attaché sur le dos avec son harnais à cinq points ou des systèmes d'attaches avec velcro efficaces (norme puériculture).

Le biberon

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Pour vérifiez que le lait n'est pas trop chaud, il suffit de faire couler quelques gouttes sur l'avant bras. La température du verre est parfois trompeuse, surtout si le biberon a été chauffé au four à micro ondes.

Agitez le biberon avant de tester la température du lait.

Le bain

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Le bain est un moment de détente, un instant d'échanges et de jeu avec l'enfant. Prenez l'habitude de bien veiller à la température de l'eau : les brûlures peuvent être très graves. Faites toujours couler l'eau froide avant l'eau chaude, puis faites couler encore l'eau froide un bref instant pour refroidir le robinet.

Ne vous fiez pas à votre main habituée à de hautes températures, utilisez toujours un thermomètre de bain (37°C). Les articles de bain pour nourrisson (anneau, transat, coque plastique) permettent de ne pas avoir à tenir votre enfant pendant le bain, pour le laver ou jouer avec lui, mais ce ne sont pas des articles de sécurité.

En aucun cas ils ne vous autorisent à vous absenter, même un cout instant.


3 à 9 mois

Votre enfant va commencer à rouler sur le côté pour passer de la position sur le dos à celle sur le ventre, ou inversement.

Il peut donc tomber de satable à langer, du pèse bébé, du lit de ses parents, du canapé.

Ne vous laissez pas surprendre. Restez toujours près de lui et gardez une main sur lui pour le maintenir.

Le bain

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Votre enfant apprend à se tenir assis.

Il tient assis dans sa baignoire : c'est très bien, mais ne le laissez jamais seul (ou avec un autre enfant plus grand), même pour ouvrir la porte ou répondre au téléphone.

On pense n'en avoir que pour quelques instants, mais l'enfant peut se noyer en quelques minutes, même dans 30 centimètres d'eau, en voulant se mettre debout.

Les dispositifs de bain pour nourrisson (les sièges de bain, par exemple) améliorent le confort de l'enfant : ce ne sont en aucune façon des articles de sécurité. Vous devez rester à ses côtés en permanence.

Le moment du bain nécessite une attention particulière. Placez votre main sous la tête de votre enfant, afin de bien maintenir celui ci hors de l'eau.

ATTENTION. ne vous laissez pas surprendre par les cabrioles de votre enfant. Restez toujours près de lui.

Les objets

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Votre enfant tend la main vers un objet qu'on lui présente; progressivement il va pouvoir saisir volontairement, puis le porter à sa bouche.

Prenez l'habitude, dès le plus jeune âge de votre enfant, de ranger dans un endroit qu'il ne peut atteindre tout objet coupant, pointu ou brûlant, tout produit toxique, médicament, objet ou aliment dangereux (grains de raisin, billes, etc.) qu'il pourrait avaler.

Attention aux chutes de la chaise haute.

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Lorsque l'enfant est de petit gabarit et qu'il sait marcher très précocément (9 mois), mettez lui un harnais de contention thoracique en plus de la centure ventrale et de l'entrejambe.

La voiture

Pour les déplacements, on utilise un siège auto "dos à la route" ou une nacelle.

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Choisissez un siège homologué qui sera placé à l'arrière ou à l'avant (s'il n'y a pas d'airbag passager) et attaché latéralement, soit aux points d'ancrage de la ceinture de sécurité soit directement à celle ci.

Utilisez toutes les sangles prévues sur le siège pour attacher votre enfant. Pour choisir le meilleur modèle, demandez conseil dans un magasin spécialisé.

La nacelle est surtout utile pour les longs trajets et pour les enfants fragiles, ex-prématurés et petits poids de naissance.


9 à 12 mois

Votre enfant peut saisir toute sorte d'objets accessibles et les porter à sa bouche.

Veillez à ce qu'il ne s'appuie pas contre un radiateur, il pourrait se brûler.

En haut des escaliers, installez des barrières de sécurité (en vente au rayon puériculture).

Les dangers

Certains enfants marchent à quatre pattes. Bien vite ils cherchent à se dresser.

Veillez à ce qu'ils n'aient pas de minuscules jouets ou objets à leur portée, comme par exemple les piles, boutons, ou micropiles. Ils risquent de les absorber accidentellement, ce qui peut entraîner une attaque de la paroi digestive provoquant des brûlures caustiques, puis une perforation digestive.

Il existe des jouets spécifiques pour les enfants de moins de 36 mois.

Pensez à protéger vos coins de table.

ATTENTION aussi aux médicaments : ils doivent être rangés dans une armoire à pharmacie fermée à clé, même ceux que l'on prend tous les jours. La même précaution est à prendre pour les cosmétiques (eau de toilette, parfums, etc.).

Certaines plantes, tel le Diffenbacchia picta, peuvent provoquer des intoxications ou des allergies. Vérifiez la non toxicité des plantes d'intérieur ou de jardin auprès d'un fleuriste.

Le parc permet à l'enfant de se hisser debout, mais ne le laissez pas trop longtemps dans cet espace clos... Il veut aussi élargir son environnement et découvrir d'autres choses.

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L'électricité

L'enfant acquiert la notion de profondeur et s'intéresse aux trous et aux rainures.

Pour éviter de graves brûlures, faites installer des prises électriques à éclipse, dont les orifices sont fermés en permanence (obligatoires dans les logements neufs ou rénovès depuis avril 1991). Seule l'introduction simultanée des deux broches d'une fiche en permet l'ouverture.

Si vous utilisez des cache prises, choisissez les de type ventouse "ou à clé" un jeune enfant ne saura pas les retirer. Faites vérifier votre installation par des professionnels agréés.

Les dijoncteurs différentiels à haute sensibilité, qui sont obligatoires, apportent une réelle sécurité.

Ne laissez jamais de prolongateur (rallonge électrique) branché et non raccordé a un appareil.Si l'enfant le porte à sa bouche (et s'il n'est pas marqué NF), il sera gravement brûlé. N'achetez que du matériel électrique comportant la marque CE ou NF.

A partir de 10 mois. Certains enfants élargissent leur horizon en marchant à quatre pattes. Cette liberté les expose à de nouveaux dangers. Restez vigilant à tout ce qui est laissé sur une table basse : cacahuètes, cigarettes et mégots, verre à apéritif, matériel de couture, petits objets ou jouets, etc.


    12 à 18 mois

Votre enfant se tient debout, il marche ou va bientôt marcher.

Il va comprendre la signification du "non".

Au début, on joindra le geste à la parole. Cet apprentissage est très important : l'enfant comprend qu'il y a des limites à ne pas dépasser. Il faut savoir faire passer le message "permis" / "défendu" avec douceur et fermeté.

Ce qui est autorisé une fois doit rester et les interdit doivent être maintenus, mais il faut pas tout interdire.

Soyez patients, répétez toujours les mêmes mots et les mêmes gestes.

Même s'il comprend pas toutes vos explications, l'enfant est sensible au fait que vous lui parliez et que vous lui montriez ce qui est à faire et surtout ce qu'il ne faut pas faire.

Les animaux

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Veillez à ce que vos animaux domestiques vous obéissent et apprenez à votre enfant à respecter le territoire de l'animal (sa cage, sa niche, sa corbeille, ses jouets... et surtout sa gamelle).

Ne laissez jamais un enfant seul avec un chien (cela est vrai quel que soit l'âge de l'enfant).

En présence d'animaux domestiques, même s'ils ont l'air inoffensif redoublez d'attention envers les enfants.

La cuisine

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Prenez garde aux endroits ou l'enfant prend appui. Expliquez lui que la porte du four brûle. Equipez cette porte d'une grille ou d'une porte de protection dite "porte froide".

Il existe des cuisinières avec porte de four isotherme.

Recouvrez les plaques électriques avec des protège-plaques. Vous pouvez installer un protège-flamme autour de la cuisinière.

Attention aux plaques en vitrocéramique qui restent chaudes malgré la position "off" du bouton régulateur (le voyant rouge existe sur la plupart des modèles).

L'enfant peut être tenté d'attraper les plats ou les casseroles, surtout s'il à faim :

  • Ne le laissez pas seul dans la cuisine.

  • Tournez les manches des casseroles et des poêles vers l'intérieur de la cuisinières, c'est à dire vers le mur.

  • Débranchez, puis rangez vos appareils électroménagers (mixeur, couteau électrique. etc.) immédiatement après les avoir utilisés et nettoyés; ne les laissez jamais traîner.


18 à 24 mois

L'enfant commence à comprendre des explications simples, ce qu'il doit faire ou non, pourquoi "c'est dangereux... parce que c'est chaud, parce que tu vas tomber", etc.

Il apprend à monter, puis descendre l'escalier. Il commence àgrimper, à escalader.

Faites très attention aux fenêtres : même fermées, elles présentent un danger pour les enfants les plus malins et agiles. Guidé par sa curiosité, l'enfant peut grimper sur l'appui de la fenêtre et se pencher dangereusement...

Ne placez pas de meuble (canapé, chaises etc.) devant votre fenêtre; il faciliteraient l'accès de l'enfant à celle ci.

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Si les barreaux de votre balcon peuvent laisser passer la tête de votre enfant, si vos fenêtres sont basses, n'hésitez pas à sceller un grillage de protection dans le mur.

Vous pouvez aussi fixez les meubles au mur pour évitez qu'ils ne tombent sur l'enfant, s'il les escalade.

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Montrez à votre enfant comment se tenir à la rampe pour monter ou descendre un escalier.

L'enfant vous imite

A cet âge, l'enfant aime imiter, faire des expériences...

Quand vous interrompez, même brièvement, un travail de bricolage ou de jardinage, débranchez immédiatement les outils électriques et rangez les pour éviter que votre enfant ne se blesse en essayant de vous imiter.

J'usqu'à 5 ans, l'enfant ne sait ni croquer, ni mâcher suffisament et correctement : il déchiquète grossièrement et tente d'avaler "tout rond".

L'enfant peut être tenté de finir les bouteilles et les verres, de goûter les apéritifs. Il peut aussi placer un gros morceau d'aliment (banane, raisin, gâteau, etc.) dans sa bouche et risque alors de s'asphyxier.

Ne posez jamais de récipient contenant des liquides brûlants à terre. Il est préférable de les manipuler en l'absence des enfants.

Rangez allumettes et briquets hors de portée de l'enfant.

Ne laissez pas de sac plastique à sa portée: il pourrait tenter de le mettre sur sa tête et ainsi s'étouffer. Intervenez immédiatement dès que l'enfant se met quelque chose autour du cou.


2 à 3 ans

C'est l'âge ou l'enfant devient propre le jour. Il monte et descend seul l'escalier.

Il sait ouvrir les portes et part en exploration. Il commence à poser des questions.

Sa curiosité s'éveille de plus en plus, mais il n'est pas encore conscient de la plupart des dangers et reste incapable de les mesurer.

L'eau

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A cet âge, la noyade est risque majeur.

L'enfant ne doit jamais rester seul dans son bain. Attention aux piscines (en plastique et en "dur").

Pour éviter que l'enfant ne tombe dans la piscine, clôturez celle ci et assurez une garde permanente autour de l'enfant. Ce conseil est valable pour tous les points d'eau : bassins de jardin, mares, ruisseaux, etc.

A l'intérieur de la maison comme à l'extérieur, évitez de poser à terre des bassines ou des seaux pleins.

L'enfant qui tombe la tête en avant ou en arrière, le visage recouvert d'eau, peut se noyer dans quelques centimètres d'eau, car il s'affole et ne peut pas se redresser.

Les produits toxiques

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L'enfant est attiré par de produits aux emballages, aux formes et aux couleurs souvent attrayants.

Pour éviter les intoxications, rangez soigneusement les produits d'entretient. Si vous devez vous interrompre, même brièvement, alors que vous utilisez des produits d'entretient, mettez les hors de portée de l'enfant. On prendra spécialement garde aux produits très toxiques et / ou caustiques (débouche évier, antigel, antirouille, white-spirit, alcool à brûler, poudre pour lave vaisselle, etc.), qui seront enfermés dans un placard de l'évier de fermetures de sécurité à l'épreuve des enfants de moins de 4 ans.

De préférence, utilisez des produits munis de bouchons de sécurité. De même, prenez garde aux produits agricoles comme ceux de jardinage (débroussaillant, raticide, engrais, etc.).

Les produits comestiques constiennent parfois une forte proportion d'alcool (parfum, eau de toilette, après rasage, etc.). Rangez les aussi soigneusement que les produits ménagers toxiques ou les médicaments.

Les médicaments doivent également être tenus hors de portée des enfants, dans une armoire fermée à clé. Ceux ci peuvent en effet sembler attirants : certains comprimés ressemblent à des bonbons, les sirops ont parfois un bon goût sucrè...

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Ne donnez jamais un médicament en le présentant comme une friandise agréable.


3 à 4 ans

L'enfant parle de mieux en mieux. Il pose des questions, s'intéresse à beaucoup de choses.

Saisissez toutes les occasions pour lui montrer et lui expliquer les dangers.

Apprenez lui à ne pas claquer les portes et à ne pas mettre ses mains sur l'encadrement des portes (ses doigts pourraient être pincés, voire écrasés ou coupés).

Attention en particulier aux portières de voiture très coupantes, car métalliques.

Ne laissez pas courir avec un objet tranchant ou cassable (bouteille, verre) à la main ou avec un crayon, une sucette dans la bouche : en cas de chute, il peut se blesser gravement le fond de la bouche.

La voiture

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Attachez vous vous même, il sera ravi de vous imiter. L'enfant doit en effet être maintenu dans tous les cas depuis la réglementation du 31-12-1991.

Après le siège auto, utilisez un rehausseur qui permet de bien placer la ceinture de sécurité et de regarder le paysage. Pensez à passer la ceinture de sécurité adulte sous les accoudoirs s'il n'y a pas d'encoches prévues à cet effet. La ceinture ventrale doit être placée sur le haut des cuisses et baudrier réglé sur l'épaule pour ne pas comprimer ou croiser le cou.

Ne laissez pas l'enfant seul en voiture : il pourrait jouer les apprentis conducteur, desserrer le frein à main, actionner le lève vitres électrique...

La baignade

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Prenez garde aux bouées gonflables qui peuvent se dégonfler brusquement.

Utilisez des bouées et des brassards gonflables (normes CE), munies de valves "anti retour" et de deux chambres à air ou équipez votre enfant d'un maillot flotteur. Si l'enfant se sent fatigué ou s'il est pris de frissons, il vaut mieux le sortir de l'eau et le frictionner énergiquement.

Habituez votre enfant à l'eau, mais sans jamais le forcer. Vous pouvez commencer à lui apprendre des mouvements lui permettant de maintenir la tête hors de l'eau.

La circulation automobile

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Commencez par lui apprendre à toujours s'arrêter au bord du trottoir et à attendre l'aide d'un adulte pour traverser la chaussée.

Montrez lui le bon exemple, traversez dans les passages protégés quand le "signal piéton" est vert et après avoir vérifié à gauche et à droite, puis à nouveau à gauche, qu'aucun véhicule ne s'engage.

Apprenez lui à ne pas courir pour traverser la rue.

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Apprenez à votre enfant à traverser la rue sans risque et toujours sur un passage protégé. Donnez lui toujours la main.

Le bon exemple de l'adulte est indispensable et fondamental.


4 à 5 ans

L'enfant gagne en autonomie et en rapidité de déplacement, il comprend le goût du risque sans bien le mesurer. Il apprend de nouveaux jeux.

Il commence à pratiquer des sports, de nouveaux dangers apparaissent donc.

Expliquez les à votre enfant et restez vigilant.

Mettez le en garde : on ne joue pas à cache cache dans les vieilles malles, les coffres à jouets, les placards. L'enfant enfermé ne pourrait plus ouvrir de l'intérieur et risquerait rapidement l'asphyxie.

S'il se cache entre deux voitures en stationnement, il risque de se faire renverser ou écraser.

Aires de jeux

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Les parents ou les personnes qui accompagnent les enfants sur les aires de jeux ont un rôle important à jouer en veillant à l'utilisation correcte des équipements (tobogant, balançoires, tourniquets, etc.) et en surveillant les enfants.

Ne forcez jamais votre enfant à utiliser un équipement dont il a peur ou qui ne correspond pas à son âge, notamment en l'aidant à y accéder.

Veillez à ce que votre enfant n'ait pas de vêtement comportant des cordons, sangles, écharpes, etc., pouvant être à l'origine d'étranglement.

Ne l'interrompez pas l'orsqu'il effectue une manoeuvre délicate sur un équipement.

Il veut le faire tout seul

Rangez les appareils ménagers et les outils hors de portée de l'enfant. Vous pouvez lui offrir des jouets tels qu'une panoplie de bricoleur ou de ménagère pour lui aaprendre à manipuler outils et ustensiles comme les adultes et avec votre aide (démontrez lui).

La rue

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Si vous avez appris à votre enfant à toujours s'arrêter avant de traverser, il aura pris l'habitude.

A partir de 4 ans, on commencera à lui enseigner à regarder "à gauche, puis à droite et encore à gauche". Demandez lui "voi-tu venir une auto ?". Complimentez le s'il a bien observé. S'il ne sait pas répondre, évitez de le gronder : cet apprentissage sera forcément long.

Ne le laissez pas jouer sur la chaussée ou à proximité.

La sécurité en voiture

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Ne laissez pas votre enfant monter à l'avant de la voiture c'est d'ailleur interdit jusqu'à l'age de 10 ans.

Il doit voyager à l'arrière, assis dans un rehausseur et non debout entre les deux sièges.

Habituez le à boucler lui même sa ceinture de sécurité. C'est une habitude à prendre... pour la vie.

Veillez à ce que votre enfant descende toujours de voiture du côté du trottoir.


6 ans

L'enfant fréquente l'école primaire, il est "grand" déja. Evitez cependant de le laisser seul.

Surtout, ne lui demandez pas de surveiller son petit frère ou sa petite soeur pendant que vous allez faire des courses : il est trop jeune pour assurer la garde d'un petit enfant.

N'hésitez pas à l'alerter sur certains dangers et à lui expliquer les règles de sécurité.

A cet âge, il est souhaitable que l'enfant apprenne à nager avec un maître nageur professionnel.

La moindre chose peut détourner son attention et lui faire oublier le danger. Apprenez lui l'intérêt des médicaments en cas de maladie, mais aussi leur danger; expliquez lui qu'il ne doit surtout jamais en prendre seul. En promenade, à la campagne, dans les jardins ou dans les bois, mettez le en garde; certaines baies ressemblent à des fruits comestibles mais sont en réalité puissement toxiques.

Sports à risques

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Attention aux sports que vos enfants pratiquent et qui nécessitent un apprentissage, des protections (casque, protège poignets, coudières et genouillères) et une surveillance particulière; par exemple le roller, le VTT, le ski, l'équitation...

La bicyclette

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Attention : ce n'est pa parce que votre enfant est à l'aise sur son vélo ou qu'il fait du VTT... qu'il est capable de se mêler à la circulation, surtout en ville.

Mesurer les dangers de la circulation, cela s'apprend aussi progressivement. Obligez votre enfant à porter un casque.

En promenade, en famille, montrez "le bon exemple". Respectez les feux, les stops.

Enseignez à votre enfant les principales règles du code de la route. Expliquez lui combien il est important qu'il les respecte sans faute.

La circulation automobile

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Ne laissez votre enfant seul dans la rue que lorsque vous serez sûr qu'il saura traverser la chaussée sans courir de danger; généralement pas avant 10 ou 11 ans.

En effet, jusqu'à 10 ans, l'enfant n'entend correctement et ne voit bien que ce qui se trouve en face de lui. Il a du mal à apprécier ce qui se passe sur les côtés, à évaluer à la fois les distances et les vitesses des véhicules et le temp qu'il lui faut pour traverser la rue.

Evitez de traverser entre deux véhicules en stationnement; ceux ci réduisent la visibilité du piéton qui veut traverser et empêchent les conducteurs des voitures à le voir.

Apprenez à votre enfant à traverser la route sans précipitation.

FIN

29 avril 2006

Que faire face a une crise d'asthme

La crise d'asthme 

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Définition

L'asthme est une maladie caractérisée par des crises de suffocations intermittentes, une hypersécrétion des bronches et des spasmes au niveau des muscles respiratoires. Sa cause la plus fréquente est l'allergie.

Les symptômes

La victime est angoissée. Elle présente une respiration difficile et sifflante.

Le traitement

Mettez la victime en position demi-assise dans une pièce aérée.

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Cette position permet à la victime de se décontracter tout en libérant ses voies aériennes.

Desserrez ses vêtements pour faciliter sa respiration, puis rassurez la.

Si la victime a ses médicaments sur elle, veillez à ce qu'elle les prenne bien (mettez les lui éventuellement dans la main).

Si la victime a des difficultés à parler, si ses lèvres deviennent bleues ou si son pouls s'accélère Alertez ou faites alerter les secours ou son médecin traitant.

Quelques précautions élémentaires

Ayez toujours sur vous les médicaments nécessaires pour calmer un crise éventuelle.

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Prémunissez vous contre les variations de température.

Évitez de boire de l'alcool et de fumer.

Attention ! les conseils ci-dessus ne remplacent pas une formation au secourisme dispensée par un organisme agréé (Croix Rouge, Protection Civile...). Seule une telle formation vous permettra de pratiquer le secourisme avec un maximum d'efficacité et de sécurité.

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